Tous à bord de Flohom : découvrez la chambre d'hôtel expérimentale et flottante de Baltimore

Pour certaines personnes, comme ma femme, une chambre d’hôtel est en soi une destination. Ils remarquent les savons exotiques pour les mains, la douche spacieuse et imaginent une vie, ne serait-ce que pour une nuit ou deux, de draps impeccables et de serviettes fraîches sans fin.

Moi? Une chambre d’hôtel est un moyen pour parvenir à une fin. Lorsque vous voyagez, vous ne pouvez pas emporter votre maison. C'est donc avec un haussement d'épaules que j'accepte notre mission de séjourner à bord d'une chambre d'hôtel flottante et expérimentale dans le port intérieur de Baltimore.

OK, je ne suis pas le public cible d'une chambre d'hôtel vendue comme une marque lifestyle : « Flohom n'est pas qu'un lieu de séjour », rhapsodie le site (on en parle encore et encore). Cependant, à en juger par les entrées du livre d’or, la dizaine de couples avant nous se sont déclarés convertis.

Envie d'une chambre au bord de l'eau ? Une péniche à Annapolis pourrait être le début d’un réseau d’hôtels flottants.

Flohom, rentre chez toi : Annapolis dit à la chambre d'hôtel flottante de vérifier

Démarrée depuis Annapolis, une chambre d'hôtel flottante accoste à la marina de Baltimore

La péniche a fait sensation à Annapolis le mois dernier lorsque les plaisanciers se sont plaints qu'elle était trop grande pour glisser. La capitainerie du port a ordonné son retrait. Ensuite, le 53 pieds a accosté à Baltimore et a ouvert pour des réservations d'au moins deux nuits.

Il existe des moyens plus simples et moins chers de passer la nuit près du port. Mais où dormir à côté d’un yacht de plaisance à 370 000 $ ? Après tout, c'est ça l'argumentaire de Flohom : goûter à la vie dans une autre tranche d'imposition.

Est-ce que je me retrouverais à essayer un chien tête en bas sur le pont au lever du soleil ? (Tapis de yoga inclus.) Vais-je renaître, comme le dit le site Web, grâce au pouvoir réparateur de la vie sur l'eau ? (Ahem, le port intérieur ?)

Peut-être qu’une péniche avec 14 fenêtres ressemblerait à un bocal à poissons ? Ou peut-être comme l’avenir de l’industrie hôtelière autour de la baie de Chesapeake ?

Après le travail, le lundi, je glisse la carte d'accès et le grand portail en fer s'ouvre sur les quais. Ma femme et moi entrons dans le monde exclusif de la vie sur yacht.

Flohom 1 est le premier d'un réseau prévu de péniches de location dans les marinas de la côte Est. Notre maison d'Inner Harbor a été louée pour deux nuits à 966 $. Mon reçu indiquait 700 $ pour les nuits, 200 $ pour le ménage et 66 $ pour les taxes de séjour. A notre arrivée, le pont supérieur arbore un drapeau Flohom noir, comme pour signaler le projet de conquête de la compagnie.

Premières impressions : feuillure blanche, parquet gris, carrelage métro. Vous l'avez vu sur HGTV. Il y a le Wi-Fi et Netflix, ainsi qu'une bouteille de vin blanc et du pop-corn raffiné pour nous accueillir. Pour le prix de près de mille dollars, espérons-le.

En effet, notre Flohom a tout cela sur 848 pieds carrés. Dans la cuisine, il y a une cuisinière à gaz, un réfrigérateur et un lave-vaisselle, et les armoires contiennent des casseroles et des poêles en acier inoxydable. Nous ne trouvons pas ici de tasses à café dépareillées de maison de plage, mais un moulin à meules, une bouilloire à col de cygne et, me dit-on, le célèbre presse-ail Williams Sonoma.

« Une cave à vin ? Bonjour, « MTV Cribs » », dit ma femme, qui remarque le savon pour les mains.

Elle est ensuite dans la salle de bain, remarquant ses robes et, oui, une douche de la taille d'un hangar d'avion.

Les journalistes de Baltimore Banner et leurs conjoints Christina Tkacik et Tim Prudente posent pour un portrait à l'intérieur d'un Flohom à Baltimore le mercredi 2 août 2023. (Jessica Gallagher/The Baltimore Banner)

Je fais une pause, mais je ne sens pas l'eau. Le Flohom est aussi immobile que silencieux, comme une suite d'hôtel. Le seul indice, ce sont les toilettes marines à deux boutons : l'un ajoute de l'eau, l'autre tire la chasse. En réalité, cependant, les détails sont accessoires au pont supérieur.

Le pont couvre la péniche d'un bout à l'autre au cas où vous souhaiteriez faire atterrir votre hélicoptère. Il y a un espace pour manger, avec une table à manger et des chaises, et un autre pour se prélasser, avec un canapé et des bougies. On est tenté de dormir parmi les coussins moelleux de l’extérieur. Même les sceptiques peuvent imaginer porter des draps blancs : « Bienvenue à bord, vieux sport ! – pour une fête sur un yacht sous les lumières scintillantes de la ville. (Le contrat de location interdit les fêtes, désolé.)

Nous nous enfonçons dans les coussins du pont et grignotons du pop-corn. La bouteille de vin s'ouvre. Les téléphones portables sont oubliés. Peut-être qu'il y a quelque chose dans cette vie de yacht ?